BDI Human Capital Development Project (Бурунди - Тендер #68721174) | ||
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Страна: Бурунди (другие тендеры и закупки Бурунди) Организатор тендера: The World Bank Номер конкурса: 68721174 Дата публикации: 21-11-2025 Источник тендера: Тендеры всемирного банка |
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P180925
BDI Human Capital Development Project
Burundi
OP00410450
Request for Expression of Interest
Published
BI-MENRS-PIU-522136-CS-INDV
Individual Consultant Selection
French
Dec 05, 2025 12:30
Nov 20, 2025
Ministry of National Education and Scientific Research
Walid Zrelli
27, Boulevard de l"UPRONA B.P. 1990 Bujumbura Burundi
Burundi
Burundi
+216 27 489 939
AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATION D’INTÉRÊT
Réf. PPM : BI-MENRS-PIU-522136-CS-INDV
Intitulé des services : Consultant individuel national (H/F) chargé d’accompagner le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Recherche Scientifique dans l’élaboration d’un module national d’éducation parentale
N° du don : IDA-E3570
N° d’identification du Projet : P180925
Date de publication : 21/11/2025
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Développement du Capital Humain (PDCH), financé par la Banque mondiale, le Gouvernement du Burundi sollicite des candidatures pour recruter un consultant national (H/F) chargé d’accompagner le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Recherche Scientifique dans l’élaboration d’un module national d’éducation parentale.
Le PDCH vise à améliorer l’accès des enfants et des jeunes à des services essentiels de santé, de nutrition et d’éducation de qualité. Dans le cadre du renforcement de l’implication des parents dans le développement, la protection et l’éveil des enfants, il est prévu de concevoir un module national d’éducation parentale portant notamment sur l’hygiène, la nutrition, la santé et la stimulation précoce.
À cet effet, le consultant aura pour mission de développer un module de formation destiné aux parents, en vue de renforcer leurs capacités dans l’exercice de leur rôle.
Le dossier de candidature (en français) devra parvenir au plus tard le 05 décembre 2025 à 12 h 30 (heure de Bujumbura), selon l’un des modes de transmission suivants :
Objet du message ou du pli :
« Candidature – Consultant national (H/F) chargé d’accompagner le MENRS dans l’élaboration d’un module national d’éducation parentale – Réf. BI-MENRS-PIU-522136-CS-INDV »
Le dossier de candidature devra comprendre :
NB : Le candidat doit mentionner sur l’enveloppe le poste sur lequel porte sa candidature.
Les Termes de Référence (TdR), décrivant en détail les qualifications requises, l’expérience souhaitée et les critères de sélection, peuvent être consultés ou retirés au siège de la Coordination de l’Unité de Gestion du Projet PACEJ, également en charge de la gestion du PDCH, à l’adresse ci-dessous, de 8 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00 (heures locales). Ils peuvent également être obtenus par courrier électronique sur simple demande.
Le processus de sélection sera conduit selon la Méthode de Sélection des Consultants Individuels par mise en concurrence ouverte. La procédure sera menée en approche marché “Ouvert – National”, conformément aux dispositions du Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs de Financements de Projets d’Investissement (FPI) de la Banque mondiale, édition de février 2025.
L’adresse à laquelle il est fait référence ci-dessus est :
Projet de Développement du Capital Humain (PDCH).
A l’attention de Monsieur SINDAYIHEBURA Théogène, Coordonnateur ai du projet PDCH ;
Rohero I, Boulevard du Japon, n°40, Tél : +257 22 28 11 29
Bujumbura-Burundi,
E-mail : pacej@pacej.bi, avec copie à theosindayihe@gmail.com,
walid.zrelli.spmi@gmail.com; endikumana2024@gmail.com
Ci-joint les Tdrs de la mission :
République du Burundi Groupe de la Banque mondiale
Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique
Projet de Développement du Capital Humain-P180925
Termes de Référence (TDR) pour le recrutement d’un Consultant national chargé d’accompagner le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Recherche Scientifique dans l’élaboration d’un module national d’éducation parentale
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Projet |
Projet de Développement du Capital Humain |
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Composante 2 |
Améliorer l’offre de services d’éducation et de santé tout au long de la vie |
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Sous-composante 2.2 |
Améliorer l’enseignement et l’apprentissage à grande échelle |
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Activité n° BI-MENRS-PIU-522136-CS-INDV |
Appui Technique à la révision du curriculum depuis le préscolaire jusqu"au post-fondamental |
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Bénéficiaires |
Direction Générale Responsable du Programme de l’Enseignement Préscolaire, Fondamental et Post-Fondamental Général et Pédagogique. |
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Références de l’activité dans le PTBA |
1.2.17.1: Elaboration du module d’éducation parentale |
Conscient de l"importance cruciale d"investir dans le capital humain pour garantir la stabilité nationale et impulser un développement durable, le Gouvernement du Burundi a désigné l"Education et la Santé comme secteurs prioritaires. À travers le Plan National de Développement 2018-2027 et la Vision de pays émergent 2040 et pays développé 2060 récemment adoptée, le Burundi s"engage à assurer un accès universel aux services de santé de base ainsi qu’à une éducation inclusive et de qualité pour tous. Ces objectifs stratégiques visent à renforcer le capital humain à tous les niveaux de la société, réduisant ainsi les inégalités socio-économiques et stimulant une croissance pérenne. Avec environ 41,5 % de la population âgée de 0 à 15 ans en 2022, les enfants du pays constituent sa richesse la plus abondante et détiennent la clé de la stabilité à long terme.
Par ailleurs, le Burundi abrite une importante population de réfugiés (86 300 en mars 2024 dont 39% âgés de 5 à 17 ans). En juin 2023, le Pays a mis à jour sa stratégie 2019 de soutien aux communautés d"accueil et aux réfugiés. Il s"est engagé à approfondir l"intégration des réfugiés et des rapatriés dans les systèmes nationaux et à leur intégration sociale. La Note stratégique 2023 pour le soutien aux communautés d"accueil, aux réfugiés et aux rapatriés au Burundi comprend des actions spécifiques à entreprendre par le gouvernement, notamment l"harmonisation des systèmes d"éducation et de santé dans les zones de développement intégré. En matière d’éducation, le Pays élabore actuellement une stratégie pour l"inclusion des réfugiés et l"amélioration de l"accès des rapatriés au système éducatif burundais
Soutenu par la Banque mondiale, le Projet de Développement du Capital Humain (P180925) s"inscrit pleinement dans cette vision. Il a pour ambition de renforcer les compétences des jeunes Burundais, filles et garçons tout au long du cycle de vie, en améliorant l"accès à des services de nutrition, de santé, et d"éducation de base de qualité. En matière d’éducation, ce Projet s"appuie sur des interventions pilotes réussies du Projet d’Appui à l’Amélioration des Apprentissages en Début de Scolarité –PAADESCO (P161600), financées par la Banque, pour garantir un impact à grande échelle dans l"augmentation de l"accès à des services d"éducation de qualité.
Par ailleurs, le Pays a donné la priorité à la qualité de l"éducation grâce à l"enseignement dans la langue maternelle dès les premières années d’école. Cependant, 96 % des enfants burundais en fin d"âge primaire ne maîtrisent pas la lecture. Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette situation, notamment : (i) la couverture limitée en manuels scolaires pour les cycles trois et quatre : 17% d’élèves disposent de manuels ; (ii) la capacité limitée des enseignants (en 2022 seulement 32% maîtrisent le français et 54% les mathématiques) ; (iii) une formation initiale insuffisante ;(iv) un taux d’absentéisme des enseignants estimé à 32 % et (v) l’insuffisance du nombre des enseignants.
Le système éducatif burundais a connu trois grandes innovations postcoloniales : (a) la réforme de 1973 qui a posé les jalons de la Kirundisation et de la Ruralisation du système éducatif national, (b) la réforme des programmes scolaires en 1989, et (c) la réforme de l’école fondamentale qui a débuté au cours de l"année scolaire 2013-2014. Ces trois réformes ont poursuivi la même approche interculturelle de l"apprentissage précoce dans la langue maternelle.
Cependant, c’est la réforme de 2013-2024 qui a été la plus importante en termes de la durée de l’enseignement de base. En effet, la mise en place de l’Ecole Fondamentale fait l’extension de l’enseignement de base de 6 à 9 ans. Cette réforme a été précédée par la déclaration de la gratuité de l’éducation en 2005. La réforme a institué l’enseignement des quatre langues à partir de la 1ère année de l’école primaire à savoir le Kirundi, le Français, l’Anglais et le Kiswahili. Il est important de souligner que cette mesure a été soudaine. Les conditions de sa mise en œuvre n’étaient pas réunies à savoir les infrastructures suffisantes, les enseignants qualifiés et en nombre suffisant et les outils didactiques.
L’introduction de la gratuité à l"enseignement primaire a entrainé une augmentation immédiate du taux brut de scolarisation dans le primaire et dans le secondaire. La parité entre les sexes dans la scolarisation primaire a été atteinte en 2011 et dans le secondaire en 2015. Les résultats de l"évaluation des élèves du "Programme d"Analyse des Systèmes Educatifs de la CONFEMEN" (PASEC) indiquent que les enfants burundais réussissent mieux que leurs pairs dans d"autres pays francophones d"Afrique subsaharienne en lecture et les mathématiques, surtout dans les petites classes.
Malgré des gains exceptionnels dans la scolarisation primaire, des défis persistent, notamment en ce qui concerne le taux brut de scolarisation au préscolaire de 22%, les taux de redoublement élevés au niveau de l’école fondamentale (26 % en 2023/2024) et les taux de survie très faibles (pour 100 enfants qui entrent en 1ère année, on estime que seulement 50 % des élèves terminent la 6e année). En 2019, la Banque mondiale estime qu’environ 67 millions de dollars US ont été gaspillés au Burundi en raison des niveaux élevés de redoublement et d"abandon. Sur 100 enfants entrant à l"école primaire, seuls 12 atteindraient la 6e année sans redoubler.
En termes d"apprentissage et de réussite, le taux d"achèvement du primaire est de 33,45 % en 2024 et la BM estime que 85 % des enfants de 10 ans sont en situation de pauvreté d"apprentissage, ce qui signifie qu"ils ne peuvent pas lire et comprendre un texte simple. L"évaluation PASEC 2019 a démontré que le niveau de connaissance du français et des maths chez les enseignants au Burundi est très faible. Afin de remédier à cette situation, le Pays a préparé un test de niveau de connaissances en français et en maths en avril 2022 pour les enseignants. Les résultats des tests montrent que la moyenne nationale obtenue en Maths est de 53,66%, et que pour le français, les notes obtenues sont inférieures avec 32,72% comme moyenne nationale. Des formations ont été organisées pour rehausser le niveau des enseignants avec le financement du Partenariat Mondial pour l’Education (GPE).
L"indice du capital humain du Burundi se situe actuellement à 0,43% en 2023, ce qui le classe dans la catégorie « développement humain faible » et le positionne au 187e rang sur 193 pays. Au Burundi, un enfant qui commence l"école à l"âge de 4 ans peut espérer terminer 7,5 ans d"école avant son 18e anniversaire au lieu des 14 ans escomptés. Prenant en compte ce que les enfants apprennent réellement, les années d"école totalisées ne sont que de 5,1 ans sur les 14 ans escomptés.
D’un autre côté, le Burundi figure parmi les pays les plus pauvres du monde, avec un PIB par habitant 270 dollars US en 2022. 80 % de la population dépend de l"agriculture de subsistance, ce qui expose fortement les ménages aux chocs mondiaux.
Le Burundi est confronté à l"un des taux de retard de croissance infantile les plus élevés et en constante augmentation, passant de 52,6 % à 55,8 % entre 2020 et 2022, ce qui nécessite des interventions communautaires urgentes. 61 % des enfants de moins de cinq ans et 39 % des femmes en âge de procréer souffrent d"anémie. La malnutrition compromet le développement cognitif, contribue à la répétition et à l’absentéisme et limite la formation du capital humain. Par ailleurs, le préscolaire est faiblement développé avec un taux de 22 % des enfants enrôlés dans le préscolaire
De ce fait, il est envisagé l’élaboration d’un module de formation parentale afin de renforcer les capacités des parents dans leur rôle, notamment en matière d’éveil, d’hygiène, de nutrition et de santé
2. PRÉSENTATION DU PROJET
Les activités proposées dans ce Projet se déclinent en 4 composantes principales :
Composante 1. Aborder les déterminants de la demande pour l’accès à l’éducation et à la santé tout au long du cycle de vie
SC 1.1. Augmenter la couverture FBP (Financement Basé sur la Performance) du côté de la demande pour les services clés de nutrition et de contrôle des naissances
SC 1.2. Veiller à ce que les apprenants les plus vulnérables soient prêts et équipés pour apprendre
Composante 2. Améliorer l’offre de services d’éducation et de santé tout au long du cycle de vie
SC 2.1. Améliorer les environnements d’apprentissage
SC 2.2. Améliorer l’enseignement et l’apprentissage à grande échelle
SC 2.3. Capitaliser sur le financement basé sur la performance du côté de l’offre pour la qualité des soins de santé
Composante 3. Améliorer la gouvernance du système et la gestion de projet
SC 3.1. Améliorer la gouvernance du système.
SC 3.2. Gestion, suivi et évaluation du projet
Composante 4. CERC
3. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Recherche Scientifique s’engage à renforcer la participation des parents dans le développement global de l’enfant, un facteur clé pour la réussite scolaire et le bien-être des jeunes générations. Au Burundi, plusieurs partenaires ont déjà développé des contenus relatifs à l’éducation parentale, mais il est nécessaire d’harmoniser ces approches et de les adapter au contexte national actuel. Ce module en français et sa traduction en kirundi vise à soutenir les parents dans leur rôle, notamment en matière d’éveil et d’apprentissage précoce, d’hygiène, de nutrition et de santé.
4. OBJECTIFS DE LA MISSION
Objectif général :
Le Consultant, à la lumière des données des expériences internationales en la matière, des réflexions qu"il aura lui-même conduites dans le champ de la didactique et de la pédagogie parentale, apportera des éclairages sur les opportunités de changement à opérer dans les approches d’éducation parentale.
5. TÂCHES ET RESPONSABILITÉS
6. MÉTHODOLOGIE ATTENDUE
Le consultant adoptera une approche participative, impliquant les acteurs nationaux et les bénéficiaires, tout en s’appuyant sur l’analyse documentaire et la comparaison internationale. La démarche privilégiera la clarté, la simplicité et l’adaptabilité du contenu aux réalités locales (rurales, urbaines).
7. RESULTATS ATTENDUS
(i) Les contenus existants sont analysés, les principales tendances et particularités des approches parentales sont connues, les compétences et connaissances de base à transmettre aux parents sont identifiées. (ii) Les modules d’éducation parentale sont confrontés à ceux d’autres pays tant en termes de normes, de thématiques émergentes et de standards pédagogiques. (iii) Des recommandations sont fournies pour aller vers une harmonisation, un allégement et une standardisation des contenus. (iv) Un module national en français et sa traduction en kirundi structuré et un guide du formateur en français et sa traduction en kirundi sont produits et validés. (v) Un rapport de phase pilote (3 communes) avec données d’impact préliminaires et recommandations pour le déploiement national est produit.
8. PROFIL ET QUALIFICATIONS REQUISES
9. LIVRABLES ATTENDUS
10. DURÉE ET CALENDRIER
La mission s’étendra sur une période de quatre (04) mois à compter de la date de signature du contrat.
· Mois 1: Analyse des contenus + consultations
· Mois 2: Rédaction du module + guide
· Mois 3: Validation atelier + conception phase pilote
· Mois 4: Déploiement pilote (3 communes) + rapport final
Les livrables seront examinés et validés par l’UGP et le service bénéficiaire dans un délai maximum de dix (10) jours ouvrables suivant leur soumission.
11. MODALITÉS DE SUPERVISION ET DE COLLABORATION
Le consultant travaillera sous la supervision directe de l’UGP, qui demeure entièrement responsable de la gestion du contrat. L’UGP pourra, lorsque nécessaire, solliciter l’appui technique des cadres du Ministère, notamment ceux relevant de la Direction Générale chargée du Programme de l’Enseignement Préscolaire, Fondamental et Post-Fondamental Général et Pédagogique (DPPE et BECPEF selon les aspects concernés). Des réunions de suivi régulières seront organisées, et le consultant collaborera étroitement avec les partenaires au développement.
12. MODALITES DE PAIEMENT
Les paiements seront libérés après livraisons et validation des livrables comme suit :
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N° |
Livrables |
Taux |
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1 |
Rapport d’analyse des contenus existants et des expériences internationales validé. |
12% |
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2 |
Module national d’éducation parentale structuré et validé + guide du formateur validés |
18% |
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3 |
Protocole de phase pilote validé |
15% |
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4 |
Rapport de phase pilote (3 communes) |
20% |
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5 |
Rapport final de mission avec recommandations nationales |
35% |
Les coûts liés à l’organisation de l’atelier de validation (location de salle, restauration, déplacement, logistique, documentation et reproduction des supports) seront pris en charge par le Projet PDCH, conformément aux procédures en vigueur.
13. METHODE DE SELECTION
Le Consultant sera sélectionné selon la méthode de Sélection des Consultants Individuels, conformément au Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le financement de Projets d’Investissement (FPI), édition de septembre 2023 et conformément aux critères exigés au regard des présents termes de référence.
La sélection du candidat sera conduite par l’approche marché « Ouvert – National »