Burundi Skills for Jobs: Women and Youth Project (Бурунди - Тендер #64022980) | ||
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Страна: Бурунди (другие тендеры и закупки Бурунди) Организатор тендера: The World Bank Номер конкурса: 64022980 Дата публикации: 20-05-2025 Источник тендера: Тендеры всемирного банка |
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P164416
Burundi Skills for Jobs: Women and Youth Project
Burundi
OP00358478
Request for Expression of Interest
Published
BI-PACEJ-489702-CS-QCBS
Quality And Cost-Based Selection
French
Jun 03, 2025 17:00
May 19, 2025
Youth Skills and Job Creation Project
Djibrilou ESSOFA
Immeuble SOCAR
Burundi
Burundi
69389139
djibrilou.essofa@presidence.gouv.tg
République du Burundi Groupe de la Banque Mondiale
Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique
« MENRS »
AVIS DE DEMANDE D"EXPRESSION D"INTERET
SERVICES DE CONSULTANTS
PAYS : REPUBLIQUE DU BURUNDI
NOM DU PROJET : PROJET D’APPUI A L’AMELIORATION DES COMPETENCES ET DE L’EMPLOYABIITE DES FEMMES ET DES JEUNES (PACEJ)
N° du don : IDA-D8580
N° d’identification du Projet : P164416
Titre de la Mission : Recrutement d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG) en charge d’appuyer la mise en œuvre du Plan d’Action contre les Exploitations, Abus Sexuels / Harcèlements Sexuels, (PA_EAS/HS)
Numéro de référence (Selon le Plan de Passation des Marchés): BI-PACEJ-489702-CS-QCBS.
1. Le Gouvernement de la République du Burundi a reçu un financement de la Banque mondiale pour couvrir le coût du Projet d’Appui à l’Amélioration des Compétences et de l’Employabilité des Femmes et des Jeunes (PACEJ) et a l’intention d’utiliser une partie du montant pour effectuer les paiements au titre du contrat suivant : «Recrutement d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG) en charge d’appuyer la mise en œuvre du Plan d’Action contre les Exploitations, Abus Sexuels / Harcèlements Sexuels, (PA_EAS/HS)».
2. Les services de Consultant (« les services ») comprennent :
La durée de la mission est estimée à 15 mois.
Les Termes de référence détaillés sont joints à cette demande de manifestation d’intérêt.
3. Le Projet d’Appui à l’Amélioration des Compétences et de l’Employabilité des Femmes et des Jeunes (PACEJ) invite maintenant les Cabinets les Organisations Non Gouvernementales (ONG) éligibles à manifester leur intérêt pour la fourniture des services décrits ci-dessus. Les consultants intéressés doivent fournir des informations démontrant qu"ils disposent des qualifications requises et de l"expérience pertinente pour l’exécution des services.
Les critères pour l’établissement de la liste restreinte sont les suivants :
L’ONG prestataire doit remplir ces conditions :
Remarque : Les experts clés ne seront pas évalués au stade de la présélection.
4. L’attention des Consultants intéressés est attirée sur la Section III, paragraphes 3.14, 3.16 et 3.17 du « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement des Projets d’Investissement (FPI) de la Banque mondiale, juillet 2016 mis à jour en Novembre 2017, Août 2018, Novembre 2020, Septembre 2023 et février 2025 (« Règlement de Passation des Marchés relatifs aux règles de la Banque mondiale en matière de conflit d’intérêt).
En outre, veuillez-vous référer aux informations spécifiques sur les conflits d’intérêts liées à cette mission comme énoncés au paragraphe 3.17 du Règlement de Passation des Marchés.
5. Les ONG peuvent s’associer à d’autres firmes (ONG) pour renforcer leurs compétences, mais ils doivent indiquer clairement si l’association prend la forme d’un groupement solidaire (joint-venture) et / ou d’un accord de sous-traitant. Dans le cas d"un groupement solidaire (joint-venture), tous les partenaires du groupement solidaire (joint-venture) seront conjointement et solidairement responsables de la totalité du contrat, s’ils sont sélectionnés.
6. L’ONG sera sélectionnée par la méthode de la Sélection Fondée sur la Qualité et le Coût (SFQC), telle que décrite dans le Règlement de Passation des Marchés.
7. De plus amples informations peuvent être obtenues à l’adresse ci-dessous pendant les heures de bureau : de 8 :00 à 12 :00 et de 14 : 00 à 17 : 00 heure locale de lundi à jeudi et de 8 : 00 à 12 : 00 les vendredi (heure de Bujumbura : GMT+2)
8. Les manifestations d"intérêt écrites doivent être remises par écrit à l"adresse ci-dessous par courrier ordinaire ou par e-mail au plus tard le 03/06/2025 à 17 heures (heure de Bujumbura, GMT+2).
9. L’adresse à laquelle il est fait référence ci-dessus est :
Projet d’Appui à l’Amélioration des Compétences et de l’Employabilité des Femmes et des Jeunes (PACEJ)
A l’attention de CPA -Mme SAMANDARI Béatrice, Coordonnatrice du Projet ;
Rohero I, Boulevard du Japon, n°40, Tél : +257 22 28 11 29
Bujumbura-Burundi,
E-mail : pacej@pacej.bi , bizibeat@gmail.com avec copie à djes80@yahoo.fr; walid.zrelli.spmi@gmail.com;endikumana2024@gmail.com
Ci-joints les termes de référence :
République du Burundi Groupe de la Banque mondiale
MINISTERE DE L"EDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE. |
PROJET D’APPUI A L’AMELIORATION DES COMPETENCES ET DE L’EMPLOYABILITE DES FEMMES ET DES JEUNES
(PACEJ)
|
Référence activité : BI-PACEJ-489702-CS-QCBS
NO Projet : P164416
DON IDA D8580-BI
Dans le but de l’amélioration de la qualité de l’offre de formation et des opportunités d’insertion des jeunes, la République du Burundi et la Banque Mondiale ont mis en place un projet intitulé « Projet d’Appui à l’Amélioration des Compétences et de l’Employabilité des Femmes et Jeunes (PACEJ) ».
Conformément au programme hautement prioritaire du Gouvernement visant à développer le capital humain du pays et à améliorer les résultats en matière d"emplois des jeunes, le projet vise à trouver un équilibre entre l"investissement dans la qualité de la formation pour améliorer les compétences dans des secteurs stratégiques et la diversification des opportunités d"emploi pour les jeunes d"origines différentes.
Compte tenu du manque assez important d"investissements publics et de cadres institutionnels et techniques en matière de formation technique et professionnelle, le projet introduira des réformes systémiques pour combler ces lacunes, non seulement pour améliorer l"impact du projet, mais également pour jeter les bases d"investissements et d"interventions à venir.
Plus spécifiquement le projet vise à : (i) développer des cadres institutionnels et techniques pour des parcours de formation diversifiés alignés sur la demande de compétences attendues sur le marché du travail, (ii) mettre en place des mécanismes pour favoriser la coordination entre les ministères concernés et la coopération avec les organisations professionnelles du secteur privé, (iii) faciliter l"information entre les femmes, les jeunes, les centres et les entreprises.
Le projet met aussi l’accent sur le développement des compétences numériques durables et de haute qualité. De ce fait, il vise à former des professionnels du numérique ayant le niveau et les qualifications requises afin de répondre au marché du travail sur l’ensemble des secteurs et nécessaires à la transformation numérique du Burundi.
En matière de diversification de l’emploi, le Projet a aussi pour objectif de développer une nouvelle génération d’entrepreneurs par opportunités. Plus spécifiquement, le Projet va (i) développer les compétences entrepreneuriales à travers un apprentissage actif (apprentissage par la pratique) ; (ii) appuyer la création de nouvelles startups axées sur la croissance à travers de petites subventions et (iii) renforcer les écosystèmes d’entrepreneuriat pour les startups à travers des programmes de réseautage et de mentorat.
L’Objectif de Développement du Projet (ODP) est d’améliorer l’accès aux opportunités de formation pour le développement des compétences et d’entrepreneuriat pour les jeunes, en particulier les femmes et les réfugiés, et d’en améliorer leur pertinence par rapport au marché.
Les activités proposées dans ce Projet se déclinent en 3 composantes :
Composante 1. Améliorer le développement des compétences qui sont orientées vers le marché du travail.
Composante 2: Promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes.
Composante 3 : Renforcer les systèmes de données pour le développement des compétences axées sur le marché, la gestion du projet, le suivi et l"évaluation et intervention d’urgence contingente.
Les Principaux bénéficiaires du projet se classent dans ces catégories à savoir :(i) les chômeurs, (ii) les lauréats des écoles techniques, (iii) les travailleurs déjà sur le marché du travail (iv)les apprentis informels ,(v)les maître-artisans, (vi) les jeunes s’intéressant aux compétences numériques et au développement de l’entrepreneuriat ,(vii) le personnel des agences publiques et des ministères assurant la gestion et la réglementation du développement des compétences, (viii) les parties prenantes impliquées dans les processus de réforme des politiques .
Le projet intervient dans toutes les Directions Provinciales de l’Enseignement (DPE) à travers les Directions Communales de l’Enseignement (DCE) abritant les Centres d’Enseignement des Métiers (CEMs) ,les Centres de Formation Professionnelle (CFP),les Ecoles Techniques Sectorielles choisies comme pilotes et l’Université du Burundi à travers l’Institut de Télécommunication Numérique (ITN) sous le financement du Groupe de la Banque Mondiale à travers les Associations Internationales au Développement ( IDA).
Tableau 1 :
Les sites directs où le PACEJ intervient sont situés ainsi :
N° |
Province |
Commune |
Colline |
Institution /Centre |
1 |
Bubanza |
Mpanda |
Gahwazi II |
CEM Mpanda |
2 |
Bujumbura |
Mubimbi |
Buhanda |
CEM Mageyo |
3 |
Isale |
Rushubi |
CEM Rushubi II |
|
4 |
Bujumbura Marie |
Ntahangwa |
Kamange |
ITN (Campus Kamenga) |
5 |
Kigobe |
CFP Kigobe |
||
6 |
Bururi |
Bururi |
Mugozi |
CEM Bururi |
7 |
Cankuzo |
Kigamba |
Rusagara |
CEM kigamba |
8 |
ITAB Kigamba |
|||
9 |
Mishiha |
Mugera |
CEM Gishungo |
|
10 |
Cibitoke |
Bukinanyana |
Nyamyeha |
CEM Ryahodari |
11 |
Mugina |
Buseruko |
CEM Nyabugimbu |
|
12 |
Gitega |
Nyarusange |
Muzima |
CEM Muyange |
13 |
Bukirasazi |
Kibere |
CEM Kibere |
|
14 |
Giheta |
Ruhanza |
CEM Giheta |
|
15 |
Gitega |
Bwoga |
ETP Gitega |
|
16 |
Karusi |
Gitaramuka |
Gitaramuka |
CEM Gitaramuka |
17 |
Kayanza |
Butaganzwa |
Musema |
CEM Musema |
18 |
Gatara |
Muhingira |
CEM Muhingira |
|
19 |
Kirundo |
Busoni |
Kididiri |
CEM Nyagisozi |
20 |
Makamba |
Nyanza- Lac |
Mugerama |
CEM Mugerama |
21 |
Nyanza-Lac |
Gifuruzi |
ITAB Gifuruzi |
|
22 |
Muramvya |
Mbuye |
Buyaga |
CEM Mbuye |
23 |
Muyinga |
Giteranyi |
Mugoma |
CEM Rusenyi |
24 |
Gasorwe |
Migunga |
CEM Gasorwe |
|
25 |
Mwaro |
Nyabihanga |
Muhaganya |
CEM Muhaganya |
26 |
Ngozi |
Tangara |
Mafu |
CEM Maramvya |
27 |
Busiga |
Mihigo |
CEM Mihigo |
|
28 |
Ngozi |
Ngozi |
CEM Ngozi |
|
29 |
Rumonge |
Muhuta |
Gitaza |
CEM Gitaza |
30 |
Rumonge |
Birimba |
CFP Rumonge |
|
31 |
Rutana |
Bukemba |
Bukemba |
CEM Bukemba |
32 |
Gitanga |
Gitanga |
Gitanga CEM |
|
33 |
Musongati |
Shanga |
CEM Shanga |
|
34 |
Ruyigi |
Butaganzwa |
Muriza |
CEM Muriza |
35 |
Ruyigi |
Sanzu |
CEM Ruyigi |
|
36 |
Gisuru |
Gisuru |
CEM Gisuru |
Les violences basées sur le genre sont une réalité dans la société burundaise. Elles sont enracinées dans la culture burundaise et se transmettent de génération en génération suite à la socialisation dans un système de pouvoir patriarcal qui attribue plus de pouvoir à l’homme par rapport à la femme. Celle-ci est considérée comme étant inférieure et doit se soumettre à l’homme. Cette situation d’inégalité de genre date depuis la société traditionnelle burundaise et elle est la cause profonde de la violence perpétrée envers les femmes et les filles malgré l’effort de diverses intervenantes pour le changement.
Bien qu’il y ait une certaine amélioration dans l’éducation familiale, cela persiste dans certains ménages. Dès le bas âge, le fils reçoit l’éducation de la part de son père, le pouvoir et la domination en tant que chef dans son ménage alors que la fille, elle, reçoit de la part de sa mère, une éducation spécifique pour lui permettre d’accomplir les tâches ménagères, les activités de production (agriculture, maraîchage) et de reproduction (soins et éducation des enfants) qui lui sont réservées. Cette éducation différenciée renforce les écarts entre l’homme et la femme et fragilise cette dernière sur différents aspects. Comme le montrent quelques chiffres, les femmes et les filles subissent des Violences physiques, psychologiques, économiques et sexuelles dans leurs ménages ou en milieux de travail par rapport aux hommes et garçons.
A titre indicatif, en 2019, « le Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre a enregistré 13 133 cas de Violences Sexuelles Basées sur le Genre (VSBG), dont 11 390 victimes sont des femmes et 1 743 sont des hommes avec prédominance des violences socioéconomiques (47%)”[1]. De plus, le même rapport mentionne qu’au cours du dernier semestre 2021, le même ministère a enregistré 7 517 cas des VBG dont 6 371 femmes et 1 146 hommes »[2].
Selon les estimations, chaque année, 245 millions de femmes et filles subissent des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime. De plus, 86 % des femmes et filles vivent dans des pays sans protections juridiques solides contre ces violences.[3]
Selon toujours le même Ministère, une enquête gouvernementale menée en 2017[4] révèle une situation inquiétante au niveau national : 36 % des femmes burundaises âgées de 15 à 49 ans ont déclaré avoir subi des violences physiques au moins une fois dans leur vie, et 57 % de ces violences étaient infligées par un mari ou partenaire intime. Concernant les violences sexuelles, 23 % des femmes de la même tranche d’âge en ont été victimes.
Les violences basées sur le genre (VBG) demeurent un problème critique au Burundi, affectant les femmes, les hommes et les enfants. Les données statistiques du Ministère de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre révèlent une réalité alarmante concernant la prévalence de divers types de violences entre 2017 et 2020.
Les données rapportées mettent en lumière que les VBG se manifestent sous plusieurs formes. Nous enregistrons entre autres le viol, le harcèlement sexuel, les abus sexuels, l’exploitation sexuelle, les mariages précoces et forcés, les tortures physiques, les agressions psychologiques, les privations économiques sans oublier les tueries. Autant de formes de violations des droits de l’être humain dont subissent les femmes, les filles, les hommes et les garçons de tout âge tant du milieu rural que du milieu urbain[5].
Quant au niveau de risques globaux du projet y compris les risques environnementaux et sociaux et celui d’EAS/HS, il a été évalué comme substantiel[6]. Ce niveau est lié aux éléments du contexte général du pays mais également aux facteurs liés au projet lui-même.
V.3. L’INTERVENTION DU PACEJ FACE AUX EAS /HS
Le projet d’Appui à l’Amélioration des Compétences et de l’Employabilité des Femmes et des Jeunes (PACEJ) est un projet de développement du capital humain qui met un accent sur la lutte contre les Exploitation et Abus Sexuels et Harcèlements Sexuels (EAS/HS) avec les travaux de construction à faible envergure.
Dans son intervention face aux EAS/HS, le PACEJ fera un suivi régulier des activités prévues, en veillant à la prise en compte de la participation des femmes et des filles et autres catégories vulnérables (les batwa, les réfugiés, les personnes à mobilité réduite) lors des séances d’inscription dans les différentes filières pour l’apprentissage des métiers , les formations et autres actions pour l’entrepreneuriat par opportunité, le recrutement des ouvriers sur les chantiers jusqu’à la phase de clôture des activités ainsi que la pérennisation des acquis du projet.
Pour y parvenir, le PACEJ compte organiser des sensibilisations des parties prenantes directes et indirectes au niveau de la communauté environnante de la zone d’intervention. Les plus concernées au premier niveau étant entre autres les Unité d’Apprentissage (UA ) , les apprentis, les maitres artisans ,les Comités de Gestion au sein des Centres d’Enseignement des Métiers /Centres de Formation Professionnelle ( CEM /CFP ),les points focaux au sein des Directions Communales de Développement Sociale (DCDS) ,les autorités administratives au sein des Ecoles Techniques Sectorielles Pilotes (ETS) sur le Code de bonne conduite destiné aux personnels des différentes entreprises contractantes avec le Projet qui doivent faire objet d’engagement de tout un chacun. Des formations du personnel du Projet et partenaires de mise en œuvre sur l’existence et fonctionnement du Mécanisme de Gestion des Plaintes sensibles aux EAS/HS et des formations des points focaux sur les aspects liés aux VBG, etc.
V.4. RISQUES LIES AUX VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE, Y COMPRIS L’EXPLOITATION, LES ABUS ET LE HARCELEMENT SEXUEL (EAS/HS) POUR LA BANQUE MONDIALE.
V.4.1. Note de bonnes pratiques : Lutter contre l’exploitation et les atteintes sexuelles ainsi que le harcèlement sexuel (EAS/HS) dans le cadre de projets de développement humain’ (1ère ed. Sept 2022).
Selon la note de bonnes pratiques : « Lutter contre l’exploitation et les atteintes sexuelles ainsi que le harcèlement sexuel (EAS/HS) dans le cadre de projets de développement humain’ (1ère ed. Sept 2022) », la Banque mondiale soutient l’éducation et l’amélioration de la qualité de vie, ainsi que l’autonomisation des personnes les plus vulnérables et la création d’emplois, tout en aidant les pays à développer leur capital humain, notamment en permettant aux femmes et aux enfants de mieux se faire entendre et de mieux défendre leurs droits. Cependant, comme les opérations de développement humain impliquent un degré important d’interaction humaine, elles exposent parfois leurs bénéficiaires à des risques de violence basée sur le genre (VBG), ce qui nuit aux investissements réalisés dans le but précis de prévenir durablement de tels phénomènes.
Chaque communauté dans laquelle la Banque mondiale intervient comprend des personnes qui ont fait ou feront l’expérience de la VBG. Environ 1 femme sur 3 dans le monde a été victime de violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime ou de violence sexuelle de la part d’une personne autre, deux manifestations de la VBG[7]. Les projets financés par la Banque Mondiale peuvent aggraver le risque de VBG, en particulier d’Exploitation et d’Abus Sexuels (EAS/HS) exercées de différentes manières par une variété d’auteurs que cela soit dans les sphères publique et privée, en personne ou virtuellement (réseaux sociaux ou toute autre voie électronique).
V.5. NORMES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES(NES)
Le Cadre environnemental et social (CES), qui s’applique à tous les projets bénéficiant du Financement de Projets d’Investissement (FPI) depuis le 1er octobre 2018, constitue une base importante pour la lutte contre l’EAS/HS dans le cadre des activités de la Banque Mondiale. Les dix Normes Environnementales et Sociales (NES) du CES fixent les conditions applicables aux Emprunteurs et ayant trait à la détermination, l’évaluation et l’atténuation des risques et effets environnementaux et sociaux associés aux projets financés par la Banque.
Dans le cadre de ses vérifications préalables, la Banque doit examiner, appuyer et consigner l’évaluation des risques et des impacts par l’Emprunteur, dans le cadre de son devoir de vigilance. Les points ci-dessous décrivent une liste complète des NES et de leurs exigences en rapport direct avec l’EAS/HS. Il s’agit de la :
Notons que la mission ne concerne uniquement que les NES 1,2,4,7 ,10
L’objectif général de la mission est d’appuyer le PACEJ dans l’atténuation et réponse aux risques d’EAS/HS en mettant en œuvre son Plan d’Action EAS/HS et donner un soutien aux survivantes des VBG dans la zone d’action du Projet.
Concrètement, l’ONG s’occupera plus précisément de :
Dans sa mission, l’ONG devra aligner un animateur communautaire pour chaque Centre d’Enseignement des Métiers (CEM). Pour le cas des présents TDRs, l’ONG aura à recruter trente (30) animateurs communautaires, placés respectivement au niveau des trente (30) centres d’Enseignement des Métiers.
Les résultats attendus de l’ONG prestataire sont :
Tableau 3 : Les livrables attendus du prestataire sont :
Prévention, atténuation et réponse des VBG/EAS/HS |
Echéances |
|
1 |
Plan de travail avec calendrier |
Juillet 2025 |
2 |
Base des données des services de VBG existants et leur nature et la mise en place d’un protocole de réponse et référencement/prise en charge des survivant(e)s dans la zone d’exécution du projet |
Fin Septembre 2025 |
3 |
Rapports de synthèse sur les consultations communautaires mettant en évidence les thèmes clés et les risques critiques identifiés lors de chaque réunion. |
Fin Septembre 2025 (1er rapport) |
4 |
Rapports des Évaluations trimestrielles des risques de VBG/EAS/HS liés au projet et proposition des mesures d’atténuation à l’UGP. |
1er rapport trimestriel est attendu fin Septembre 2025 et d’autres rapports sont attendus trimestriellement (le 5ème jour après chaque trimestre) |
5 |
Présentation des supports (documents, manuels, et outils IE, etc.) de sensibilisation adaptée au contexte). |
1ère semaine du mois d’Août 2025 |
6 |
Rapports de Formation des points focaux sauvegardes au niveau des CEM et points focaux des Directions Communales de Développement Social (DCDS ,Ex- CDFC) dans les communautés de la zone du projet avec les modules de formation initialement approuvé par le Projet avant le démarrage des formations ainsi que les listes des personnes touchées sur l’accueil et l’écoute active |